"Jouer comme s'ils seront encore ici dans trois ans"

À la veille du deuxième volet du duel contre le KRC Genk, Vincent Kompany a répondu à toutes les questions des médias ce vendredi en milieu de journée.

Selon notre T1, les joueurs ne semblent pas être fatigués par la rapide succession des matches. "C’est l’un de nos points forts. Nous avons accumulé un volume physique énorme pendant la saison. S’il le faut, nous sommes aussi capables de passer au-dessus physiquement. Nous avons procédé à quatre changements à Genk. Nous avons un groupe de jeunes qui repoussent leurs limites, mais j’espère également qu’ils récupèrent plus vite grâce à leur âge. La plupart des joueurs jouent actuellement les matches les plus difficiles de leur carrière, mais ils apprendront beaucoup grâce à cette solide période. C’est donc idéal pour nous."

Tactiquement, Vincent Kompany a gagné trois des quatre derniers duels contre le KRC Genk. "On peut en gagner beaucoup tactiquement, mais ça n’a aucune valeur. C'est le résultat qui compte. Ce n’est pas une fierté pour moi. Mon rôle, c’est d’aider un peu l’équipe, c’est tout. Mon travail, c’est d'élaborer un plan d’attaque pour tenter d’exploiter les faiblesses de l’adversaire, de contrer leurs atouts et aussi de lui masquer nos faiblesses. Nous essayons de reprendre tout ça dans une sorte de plan de jeu. Et le plus important pour moi ensuite, c’est que les joueurs de notre équipe se sentent totalement libérés pour développer leur jeu."

Le coach ne veut pas entendre parler de la prochaine saison. "Nous sommes en play-offs et jouons tous les trois jours. Je ne veux pas rajouter une pression qui n’est pas nécessaire sur les épaules des joueurs. Je voudrais qu'ils vivent les trois derniers matches comme s’ils devaient encore en jouer trois cents. Si je rentre aujourd’hui dans la discussion de la saison prochaine, nous allons oublier ce que nous devons faire maintenant : c'est-à-dire gagner nos matches. Il y aura un moment, une fois la saison terminée, où on discutera avec certains joueurs. Mais là, je veux qu’ils considèrent tous qu’ils sont encore ici pour trois ans."

Lire plus