"Un derby est important pour un Bruxellois comme moi"

Ce mercredi midi, Vincent Kompany a préfacé le derby contre l’Union, qu’il pourra aborder avec le même effectif que lors de la victoire contre le KRC Genk.

Vu les conditions climatiques, les terrains ne sont actuellement pas faciles. "Je crois qu’il n’y a aucune équipe qui puisse pour le moment s’entraîner de manière optimale. Tous les terrains sont gelés. Même notre terrain chauffé à Neerpede est difficile. Nous avons pu nous rabattre sur le synthétique, mais il n’est pas optimal de repasser d’un synthétique à un terrain normal. Enfin, c’est le cas pour tout le monde. J’imagine que l’Union fera cependant le maximum afin de préparer le terrain du mieux possible et qu’il soit praticable. Il est important pour les joueurs des deux équipes que ce soit le cas. Personne ne serait gagnant si jamais un ou plusieurs joueurs des deux camps venaient à se blesser sur un terrain en béton."

Vincent Kompany semble impatient d’affronter nos voisins. "Ce derby est important pour moi. Je suis né et j’ai grandi à Bruxelles. Jadis, nous jouions souvent des matches en provinciale contre l’Union, le Crossing, le SCUP Jette, etc. Pour moi, ce sont des matches particuliers, ces derbies méritent d’être bien considérés. Il est aussi important que ce match ait une place spéciale dans le cœur des fans, même si ce sera malheureusement encore sans eux. Mon rôle est de transférer cet enthousiasme à nos joueurs. Je pense toutefois qu’ils le comprennent et, au-delà du derby, chaque rencontre est importante, il faut toujours y aller à 200%. Mais il est important qu’ils soient au courant de l’histoire de ce match."

« Jouer contre un bloc bas reste ma situation favorite » 

Le coach ne sous-estime pas l’Union. "C’est une équipe complète qui jouera sans souci en 1A l’an prochain et proposera des derbies intéressants ! Ils ont une bonne organisation, plein d’expérience, du volume et des joueurs offensifs qui trouvent le chemin des filets. Felice Mazzù organise très bien ses équipes, c’est sa grande force et c’est pour cette raison qu’ils dominent la 1B de cette manière. Ce sera donc un match difficile. Mais je ne rêve que de jouer contre des ‘blocs bas’, car je sais que nous allons nous créer des occasions et que c’est juste une question de temps pour faire sauter le verrou. Si nous parvenons à concrétiser, il y a alors moins de hasard que contre une équipe qui presse. Le résultat sera plus prévisible. Mais la finition contre des ‘blocs bas’, ça reste une question d'entraînement."

La coupe est-elle pourtant le plus court chemin pour l’Europe ? "C’est toujours facile à dire, mais j’ai joué assez de matches de coupe pour savoir qu’on peut y perdre facilement, même si on est favori. Notamment contre un certain Roberto Martinez en finale avec City. (rires) La coupe reste la coupe, il faut accepter une part d’imprévu. Nous irons donc à l’Union avec l’équipe qui nous donnera le plus de chances de gagner. Ce n’est jamais simple. Nos jeunes doivent faire leur propre expérience de la coupe. J’ai souvent été dans des clubs où la coupe n’était pas si importante. Mais ce n’est pas le cas du RSCA actuel, tout le monde réalise donc que c’est capital. L’important pour moi, c’est que mes joueurs soient capables d’apporter la même intensité dans ce duel. Mais ils en connaissent l’importance."