"Nous ne sommes pas encore une machine"

Hein Vanhaezebrouck a répondu ce midi aux questions de la presse au centre de Neerpede. Il a préfacé l'importante rencontre de dimanche face au Standard.

"Je préfère ne plus parler du précédent duel face au Standard", lançait Hein Vanhaezebrouck au sujet du tumultueux match de Coupe. "Je ne dirai rien non plus à propos de mon collègue. Le Standard a peut-être un problème, étant donné qu'Edmilson est suspendu pour dimanche, mais je ne dois pas me préoccuper de leurs soucis. J’ai déjà bien assez de problèmes à résoudre ici. De notre côté, Adrien Trebel retournera pour la première fois à Sclessin depuis son départ, mais je ne pense pas pour autant que ça va particulièrement le stresser..."

"Je trouve que le Standard est une équipe qui sait bien jouer au foot, il ne faut pas le démentir", précisait le coach bruxellois. "À Zulte Waregem, ils auraient par exemple mérité de gagner. Il ne faut donc pas minimaliser leurs qualités, car ils ont de bonnes possibilités. Nous devons développer notre jeu et être prêts à tout ce qu'il pourrait nous arriver là-bas. Le Clasico est toujours engagé, nous devons être en mesure de répondre à cet engagement. J’apprécie d’ailleurs l’ambiance qui règne à Sclessin, mais les joueurs doivent apprendre à ne pas se laisser faire. Si cette ambiance perturbe l’un joueur de nos joueurs, il n’a alors pas sa place au RSC Anderlecht. Nous connaissons des hauts et des bas. C’est peut-être le propre d’une équipe qui n’est pas encore là où elle devrait en être. La force d’une équipe de pointe, c’est que la machine tourne. On sent alors que tous les changements de position sont possibles. Ce n’est pas encore le cas chez nous, nous ne sommes clairement pas encore une machine…"

Hein Vanhaezebrouck a aussi évoqué son noyau. "Je suis demandeur de renforts, car j’estime que nous ne sommes pas assez armés sur le plan offensif. Quand j’ai étudié le noyau en arrivant ici, j’ai constaté qu’il était très déséquilibré. À un moment donné, il y avait cinq attaquants de pointe. Nous avons maintenant encore de nombreux joueurs capables de jouer à droite, alors qu’il y en a moins pour le flanc gauche. Nous essayons d’arranger ça, mais ça demande du temps et des investissements. S’il y a bien un point positif à tous ces problèmes, c’est que nous pouvons recourir plus vite que prévu aux services de nos jeunes joueurs."

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