Le RSCA ne comprend pas la décision de la commission, mais ne va pas en appel

Ces derniers jours, le RSC Anderlecht s’est penché sur le verdict prononcé par la commission des licences dans la discussion autour de l’entraîneur principal du club. La direction du RSCA estime que la sanction infligée est injustifiée, car le jugement est purement basé sur la perception, des déclarations individuelles et non sur des violations contractuelles de la réglementation fédérale. Le club a cependant décidé de ne pas aller en appel, afin que toutes les parties puissent se concentrer sur d'autres questions plus importantes.

Ce n’est pas tant le montant de la sanction prononcée qui turlupine le club, quoique, mais bien par le fond de l’affaire, à savoir le respect ou non de la réglementation fédérale.

Le RSC Anderlecht est bien entendu d’avis que les règlementations généralement applicables à l’URBSFA et à la Pro League doivent être respectées. L’année dernière, le RSC Anderlecht a souvent été précurseur dans la lutte contre un certain nombre d'abus dans le football belge. Le club a en outre entrepris un effort énorme, avec Vincent Kompany, afin de ramener un visage international du football belge dans la Pro League. Un certain nombre d'autres internationaux ont suivi, tant au RSCA que dans d'autres clubs.

Cette évolution donne à notre Pro League une image encore meilleure au sein du monde international du football, en faveur du football belge. Il génère des moyens supplémentaires qui seront absolument nécessaires afin de former une future levée de Diables Rouges, potentiellement performants, dans tous les clubs.

Le RSC Anderlecht a clairement indiqué, lors de l'arrivée de Vincent Kompany, qu'il endosserait un rôle de joueur-manager. Toutes les tâches d’entraîneur étaient entre les mains du coach principal correctement désigné par contrat, Simon Davies. Simon Davies demandait naturellement souvent les conseils du joueur Vincent Kompany, qui, grâce à son charisme et à son palmarès, pouvait apporter une contribution presque naturelle aux décisions de Simon Davies. Par son charisme, ses connaissances et son expérience du football, Vincent Kompany a évidemment aussi un impact sur le groupe des joueurs, qu’il inspirait – leading by example – et dirigeait sur le terrain lors des matches et des entraînements.

Le jugement de la commission des licences repose donc sur la perception et l'interprétation du monde extérieur. Pour chaque déclaration qui soutient la vision de la commission, il y a beaucoup de déclarations qui la contredisent. Pour chaque image que la commission associe à la soi-disant fonction d’entraîneur endossée par Vincent Kompany, on trouve de nombreuses images qui permettent une toute autre interprétation.

À une époque où le football belge a besoin d’une analyse approfondie et de décisions décisives dans un certain nombre de dossiers solides qui mettent en péril l'avenir de notre football, il est regrettable que le retour de footballeurs emblématiques, avec un tel rayonnement, soit traité de cette manière. Néanmoins, le club choisit de ne pas faire appel, car le football et l'avenir du club doivent faire l'objet d'une attention prioritaire.