"De franches rigolades durant le RSCA Podcast"

  • Cet article est paru en premier dans la newsletter Matchday du vendredi 20 novembre.
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Vous l’avez lu par ailleurs : le RSC Anderlecht a voulu se remémorer la magnifique épopée en Ligue des Champions il y a tout juste 20 ans en enregistrant un PODCAST avec des acteurs des succès de cette époque. Parmi eux, Walter Baseggio, l’un des enfants de la Maison mauve. "Cet enregistrement a donné lieu à de franches rigolades. Exactement comme à l’époque !" Voilà, le ton est donné !

Si vous commencez à parler du RSC Anderlecht avec Walter Baseggio, il faut vous assurer d’avoir beaucoup de temps devant vous. Le Clabequois est intarissable sur le sujet. "Pour moi, Anderlecht est une famille. J’y ai fait mes classes, avant d’y rejoindre l’équipe première. Je n’y garde finalement que d’excellents souvenirs. Même les moins bons moments sont relativisés avec le temps, parce qu’ils m’ont aussi permis de progresser."

Difficile, dès lors, de lui soutirer une liste restreinte de moments inoubliables. Tentons quand même… "Mon tout premier match en équipe première. C’était en 1996, sous l’ère Boskamp. Il m’a fait monter au jeu lors d’un match amical contre Newcastle. Quelle fierté ! Le hic : en bon médian que j’étais, il m’avait positionné comme… back gauche !" Il en rit tout autant que de son but annulé face à La Louvière parce que le ballon avait explosé avant d’entrer dans le but…

« Nous énervions Filip De Wilde »

Puis, évidemment, arrivent les campagnes en Champions League. La première, l’objet du podcast aussi : la campagne 2000-2001. L’ancien numéro 10 est enthousiaste : "C’était sympa de revoir certains copains de cette campagne pour enregistrer le podcast. Pendant l’interview, j’ai retrouvé une ambiance de café où on discute entre potes. J’adore ça ! L’entretien a donné lieu à de franches rigolades. Exactement comme à l’époque ! Le foot doit avant tout être joyeux."

Joyeux, de fait… "Je me souviens que, avec Olivier Doll, Bertrand Crasson et Alin Stoica, nous jouions au foot dans le vestiaire avant les matches. C’était le chaos dans le vestiaire. Ce qui avait le don d’énerver Filip De Wilde qui, lui, avait besoin d’une énorme concentration. C’était notre manière à nous d’entrer dans notre match… Qu’est-ce qu’on se marrait !"

« Nous tenions la route »

Walter aime aussi rappeler une deuxième campagne parmi les plus grands clubs européens. "On en parle moins, mais en 2003-2004, nous étions face au Bayern Munich, à l’Olympique de Lyon et aux Celtic. On est passé à un fifrelin de l’exploit. Si nous ne perdons pas le dernier match au Bayern sur un penalty, nous passions au tour suivant. Il faut se souvenir que, à l’époque, Lyon était l’équivalent du PSG actuel. Et le Celtic, c’est toujours du costaud. Et ne parlons évidemment pas du Bayern… "

Et d’ajouter encore : "Nous avons tiré les enseignements de ces matches au sommet dans le championnat national. Que ce soit en 2001 ou en 2004, nous avons été champions… C’est dire si nous tenions la route."

A un moment, il faut bien mettre fin à la conversation… Et c’est impossible pour Walt tant qu’il n’a pas rendu hommage aux supporters. "C’était bizarre de revenir au Lotto Park et de se dire que ces tribunes restent désespérément vides à cause de la pandémie. Car j’ai toujours pensé que, dans le foot, rien n’était possible sans les supporters. J’ai toujours été très ému par le soutien que je recevais de leur part. Et j’essayais à chaque match de leur rendre ce respect en mouillant le maillot, tant en équipes d’âge qu’en première. Ces gens sont prêts à tout pour leur club. Ils lui vouent un amour vrai. Tout ce que je pouvais faire en retour, c’était de me donner à fond." C’est sans doute pour cela que Walter Baseggio reste, aujourd’hui encore, adulé de toute la famille mauve !

Envie d’entendre ce que Walter a à raconter sur la légendaire campagne de Champions League en 2000-2001 ? Ecoutez dès maintenant le Podcast RSCA via rsca.be/podcast.

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